L’autisme est une maladie due au trouble de développement psychologique et psychique. Il détruit totalement la personnalité normale du sujet atteint. C’est toute sa vie quotidienne qui est ruinée. Des scientifiques s’efforcent depuis des années de bien identifier cette maladie afin d’en trouver les remèdes adéquats.

Quels sont les troubles communicationnels chez les autistes ?

L’autisme impacte sur la capacité communicationnelle de la personne atteinte. Le malade a, par exemple, la difficulté de comprendre tout ce qui est langage non verbal. Les gestes et la manifestation des émotions en font partie. Il en est de même pour les expressions faciales et les gestes de la main. Aussi, le sujet a un retard de développement de langage. Il peut même en être privé et se présente plus visuel dans sa méthode d’apprentissage. La difficulté du traitement des informations de manière globale reste également un problème d’autisme. Les autistes disposent d’une vision morcelée des choses. Ils ne peuvent entendre que partiellement ce que vous lui dites. Ils n’ont pas non plus le sens du jeu interactionnel. Le « faire-semblant » et l’imitation sociale ne sont pas leur for.

Quels sont les problèmes interactionnels des autistes ?

L’autisme se présente également comme une maladie atteignant directement la faculté interactionnelle. Le malade développe la difficulté de tisser des relations avec son entourage. Il a un certain niveau de déficit d’attention. Le retard du sourire en est la manifestation la plus courante. La fuite du regard, l’indifférence et l’ingratitude sont également concernées. Elles sont souvent considérées comme un manque de politesse faute de la compréhension de ce qui arrive au sujet malade. Ce dernier a la tendance de se replier sur soi et de s’isoler. Il est plutôt solitaire jusqu’à exclure tout ce qui est vie de groupe. Sa maladie le rend aussi incapable d’imiter ou reproduire ce que les autres font. Elle est en effet une maladie qui détruit totalement l’interaction sociale de la personne atteinte.

Comment définir les comportements autistes ?

Les comportements des personnes autistes se basent sur des routines. Ils ne sont pas en effet rationnels ni exprès. Le sujet concerné ne s’intéresse pas, par exemple, à des choses ou situations nouvelles. Il a, en quelque sorte, peur d’un changement. La répétition des faits est en effet sa seule raison de vivre. Elle est effectuée de manière spontanée sans n’y accorder aucune moindre attention. Il s’agit d’une sorte d’insensibilité qui se traduit également à travers la fascination parcellaire d’une chose. Le malade s’intéresse, entre autres, aux roues d’une voiture sans connaître ni apprécier l’utilité de tout le véhicule. Il peut aussi être hypersensible ou hyposensible aux sons. C’est un type d’allergie qui concerne également le toucher, la lumière, la température et l’odeur. Toutes ses déconvenues ne font que s’aggraver avec un manque de sommeil et un problème d’alimentation. Elles se manifestent également avec une hyperactivité, une léthargie ou une épilepsie.

Les problèmes de comportement autiste sont originalement neurologiques. Ils sont dus au dysfonctionnement des neurotransmetteurs causés par une atteinte biochimique de ces organes.