Le problème de l’autisme réside dans la détection des premiers signes. Ces derniers se développent lentement et apparaissent pendant la première année de vie d’un enfant. Il existe en effet un grand risque de les confondre avec les attitudes qui sont naturellement normales.

Reconnaître l’autisme à travers les comportements du sujet

L’autisme peut se déclarer immédiatement depuis la naissance d’un enfant. Il se manifeste également à travers des comportements ayant lieu après quelques mois ou une année de vie. Il se peut que l’enfant concerné puisse montrer des comportements répétitifs. Ces derniers se dénomment également « stéréotypies ». Ils se présentent sous différentes formes. Tourner sur lui-même en fait partie. La dépendance excessive à des routines ou à certains rituels particuliers constitue également un signe d’autisme. Il en est de même pour l’hypersensibilité ou l’hyposensibilité chez l’enfant. Ces deux cas s’identifient par rapport à la lumière, aux sons, au toucher, etc. L’insensibilité à la douleur se présente aussi comme un signe majeur de l’autisme.

Enfin, certains comportements inattendus apparaissent chez les enfants autistes. Ces derniers n’arrêtent pas de bouger. Ils manifestent des crises colériques et se montrent soudainement autoagressifs (en colère contre soi-même) ou hétéroagressifs (en colère contre quelqu’un d’autre). Cependant, pour être plus sûr, il faut demander des conseils à un spécialiste. Ce dernier donnera des détails si un enfant ne babille pas jusqu’à son douzième mois. Il peut aussi déterminer la cause des problèmes de langage et de communication chez un petit de 24 mois.

Difficulté communicationnelle : un symptôme à considérer

Si un enfant présente un retard du développement de sa faculté communicationnelle, quelques signes d’autisme peuvent apparaitre. Son incapacité à parler avant l’âge de 2 ans en fait partie. Il s’agit d’un trouble langagier l’empêchant de s’exprimer ni de communiquer ce qu’il pense ou ce qu’il ressent. Le sujet concerné n’arrive donc pas à mener une conversation ni se contrer sur un sujet de dialogue. Dans certains cas, il peut communiquer, mais avec une voie anormale. Cette dernière est souvent mécanique ou chantante.

Les problèmes des interactions sociales des autistes à savoir

Les enfants autistes présentent des signes clairs dans leurs interactions sociales. Ils peuvent avoir des troubles visuels ou des difficultés à comprendre les mimiques ou les gestes faciaux. Leur indifférence par rapport à de bonnes intentions des autres reflète également la présence de cette maladie. Elle est une forme de difficulté de décoder et d’exprimer une émotion dans une circonstance donnée. Il s’agit d’une situation qui rend perplexe l’entourage d’un enfant atteint de cette maladie. Il est difficile de savoir s’il est vraiment malade. C’est la raison pour laquelle il est important de faire appel à médecin spécialiste pour bien déterminer la cause de ses troubles sociaux.

Enfin, dans certains cas, le petit ne répond pas même si on l’appelle avec son nom. Il peut être également solitaire, c’est-à-dire incapable de tisser des relations d’amitié. Le sujet devient donc une sorte d’inadapté social qui manifeste une totale indifférence par rapport à tout ce qui se passe. Il résiste, par exemple, aux câlins de leurs parents.